Il y a quelques mois, j’avais vu en rêve les mots “FLEUR NUE”.
Je n’avais pas compris ce qu’ils voulaient dire, mais je les avais notés, comme je le fais toujours avec les rêves que je sens significatifs, et je les avais partagés avec les filles, intriguée.
On était encore dans les balbutiements de nos retrouvailles toutes les trois, et on s’était dit alors que ça ferait un pas pire slogan pour de la merch Fleur Libre.
En lançant ce Substack quelques semaines plus tard, on avait compris que Fleur Nue était un indice pour nous confirmer qu’on faisait la bonne chose en partageant notre histoire et nos réflexions en toute transparence ici.
Avec l’aide de Pascale, qui nous accompagne dans la préparation de la séance créative qu’on a décidé de tenir prochainement à la Maison Melba, on a chacune répondu à une série de questions sur notre histoire personnelle, nos forces, nos faiblesses et nos souhaits respectifs avec Fleur Libre.
Un exercice de conscience de soi, de vulnérabilité et de courage qu’on juge essentiel pour notre parcours entrepreneurial.
Il faut préciser que pour nous, avoir une clarté totale sur notre “why” - c’est-à-dire pourquoi on fait les choses -, fait partie d’un mode par défaut qui prend beaucoup de place dans nos vies. S’assurer de bien se connaître va nous permettre de bâtir de solides fondations pour Fleur Libre et surtout, de créer une entreprise alignée à son essence et à la mission qu’elle est venue porter.
On a donc retracé le fil des grands thèmes de nos vies et de ce qui nous a chacune conduit jusqu’ici, à la matérialisation de ce projet qui vibre fort à l’intérieur de nous.
L’une a parlé de la difficulté à trouver sa place et à avoir une voix dans le monde, l’autre de ce sentiment traîné trop longtemps de tenter de tout faire toute seule, et la troisième de la blessure causée par notre rupture en 2021.
C’est en écoutant les réflexions sans censure de chacune que les morceaux du casse-tête ont commencé à se rassembler lundi soir.
Et on a compris le message de “Fleur Nue” :
“Mettez-vous à nu, et l’essence de ce que vous devez créer ensemble se révélera.”
En se dévoilant en toute vulnérabilité et en partageant aux autres nos histoires de vie, nos peurs et nos défis, l’essence de Fleur Libre (et aussi nos rôles respectifs à l’intérieur du projet) s’est mise à se révéler sous nos yeux.
On écrit ces lignes quelques heures à peine après avoir reçu des “downloads” majeurs sur la grande mission de Fleur Libre et la genèse du lien particulier qui nous unit avec ce projet.
Des révélations qui, en grandes lignes, ressemblent à une succession de ah-ah moments au sujet du masculin et du féminin, de prises de conscience sur nos patterns de vie respectifs, et de boucles de vie(s) qui se referment enfin. On prendra le temps d’assimiler nos constats des dernières heures avant de les partager plus longuement.
La séance créative à la Maison Melba: établir les fondations de Fleur Libre
Notre idée initiale pour cette journée de séance créative était de l’ouvrir à vous et d’en faire un atelier de groupe; une session d’art libre qui allie fleurs belles, moches et croches, et créativité.
Mais en méditant là-dessus, ce qui est venu, c’est plutôt l’image des six femmes que Fleur Libre a rassemblées dans les dernières semaines.
Et les mots:
“Vous d’abord”.
Naturellement, les six filles ont répondu oui à l’idée et à la date proposée.
Dans moins de deux semaines, on se réunira donc pour la première fois toutes les six : Sophie, Nancy B., Chloé, Vanessa, Nancy G. et Pascale.
Des femmes qui ne se connaissent pas beaucoup, qu’un lien encore flou semble unir, mais qui partagent toutes de près ou de loin cette connexion avec les fleurs et avec l’essence de Fleur Libre.
On fait ce matin une première rencontre pour discuter de la structure de la journée et de ce qu’on y fera, concrètement. C’est excitant! On vous partagera plus de détails la semaine prochaine.
Les réponses se trouvent dans la vulnérabilité
La collaboration, le partage et la transparence sont des sujets qui reviennent sans cesse dans ce processus. Fleur Libre nous pousse naturellement et constamment à nous ouvrir, à partager et à s’allier ensemble. Plus on partage et on s’ouvre, plus le projet et les prochaines étapes se précisent, et plus les rôles de chacune se dessinent naturellement.
Comme pour nous confirmer à chacune : “les réponses se trouvent dans la vulnérabilité” et “tu n’as pas à tout faire toute seule”.
Tenter de tout porter toute seule, c’est un sujet qui est revenu souvent dans nos vies. Alors qu’on aurait eu le réflexe initial de travailler en vase clos, de chercher nos réponses nous-mêmes et de faire avancer ce projet avec nos réflexes de société individualiste, Fleur Libre nous guide naturellement vers cet endroit de relâchement et d’apaisement où on réalise que peut-être on n’a vraiment pas à tout faire seules. Et peut-être qu’au contraire, en plus d’être supportées, on sera bien plus puissantes ensemble.
Cette réflexion sur la collaboration et l’ouverture nous amène à parler de vous, les quelques lectrices qui nous avez écrit pour nous dire que vous aimeriez voir une soeur cadette de Fleur Libre dans votre région, et sentir ce projet plus inclusif dans son ouverture et sa “liberté”, justement.
Quand on pense à ce projet, on le voit d’abord prendre racine ici, dans les Cantons-de-l’Est. Un ancrage à nous et au lieu vers lequel on a convergé pour se rencontrer.
Mais cet ancrage initial a toujours été dans notre esprit un point de départ, ou une première phase à ce projet. Quand on pense à Fleur Libre, on voit rapidement des tentacules se faufiler un peu partout ailleurs, autant au Québec qu’ailleurs dans le monde.
Merci à Louise et Geneviève qui ont déjà vu, dès les premières lignes partagées, des petites soeurs de Fleur Libre dans leur coin de pays. Oui, sans aucun doute, Fleur Libre vivra librement ailleurs que près de nous, quand le moment sera venu.
Merci infiniment aussi à toutes celles et ceux qui nous ont jusqu’ici offert leur support (financier ou non)! Quand vous nous dites que le projet résonne fort en vous aussi, ça nous touche sincèrement, et ça nous encourage à continuer de partager notre processus.
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